Fernando Pessoa
Ode maritime
Traduction et introduction d’Armand Guibert.
Illustrations de Vieira da Silva.
Le monde entier n’existe plus pour moi ! Je brûle rouge !
Je rugis dans la furie de l’abordage !
Pirate-en-Chef ! César-Pirate !
Je pille, tue, lacère, déchiquette !
Je ne sens que la mer, la prise, le saccage
Je ne sens battre en moi, et me battre
Que les veines de mes tempes !
Tel un sang chaud s’écoule la sensation que j’ai de mes yeux !
Sans doute le plus beau et le plus important des grands poèmes de Pessoa, comparable au Transsibérien de Cendrars ou à Zone d’Apollinaire ; le plus portugais aussi, ce qui a donné à M.H. Vieira da Silva l’envie de l’accompagner de dessins. Préfacé et traduit par Armand Guibert, celui qui a “inventé” Pessoa, et reste son intermédiaire privilégié auprès des lecteurs français.
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750 exemplaires sur vergé ivoire.
indisponible. -
Quelques exemplaires sur popset.
indisponible. -
Nouvelle édition du 17 mars 2008.
14 euros.