Richard Texier

Manifeste de l’élastogenèse

suivi de

Affirmer la splendeur enlaçante du monde
entretien avec Richard Texier conduit par Zéno Bianu

Alphabet des éblouissements
poème élastogénique par Zéno Bianu

 

2018 ‒ 88 pages ‒ 14 x 22 cm

La Nature est prudente. Elle s’applique à cacher ses méthodes sous la splendeur de ses productions. L’émerveillement, la beauté, la diversité des formes qu’elle invente, sont en réalité des stratégies de dissimulation. L’art, par mimétisme, procède de même. Il surprend, choque, éblouit, capte l’attention pour imposer souterrainement ses vues, établir ses thèses les plus radicales, ses modèles les plus raffinés.
Dans le passé, Ingres, que les surréalistes adoraient, déformait les silhouettes des personnages qu’il peignait. Il ajoutait des vertèbres au dos de ses odalisques, dilatait les corps alanguis et les chairs voluptueuses. Pourtant ces mensonges anatomiques disaient la vérité élastogénique du monde.

Ce jour est historique :
il vient vous annoncer l’avènement de l’élastogénèse

dont le Manifeste précise la nature.

Rien n’est trop grand pour Richard Texier. Rien, non plus, n’est trop petit. L’univers seul, toutes les échelles qu’il contient, peut donner la bonne mesure du travail de ce peintre-sculpteur né en 1955. Déjà, de Singapour à New-York, de Cordouan à Moscou, ses “ateliers nomades”, devenus stables et solides au paysage, figuraient autant de bornes géodésiques pour dresser du monde une carte nouvelle. Le Manifeste de l’elastogénèse en est maintenant la légende.
A qui voudra ouvrir les yeux, le cosmos découvre un visage neuf tendu par une force élastique qui opère”comme une plasturgie des rêves” : «le mou est plus fort que le dur».
Un entretien avec Zéno Bianu – qui donne également, sous forme d’abécedaire (Alphabet des éblouissements), les outils indispensables pour arpenter ces contrées au frais reliefs – vient fixer les contours de la révolution.

  • 1500 exemplaires sur vélin ivoire de la Butte-aux-cailles.
    17 euros.