Christian Bobin

Lettres d’or

1987 ‒ 56 pages ‒ 14 x 22 cm

De la solitude, nous ne viendrons pas plus à bout que de notre mort. C’est ce qui fait que l’on aime et que le temps se passe ainsi, dans l’attente lumineuse de ceux que l’on aime : car même quand ils sont là, on les espère encore. On touche leurs épaules, on lit dans leurs yeux, et la solitude n’est pas levée pour autant. Elle gagne en beauté, elle gagne en force, mais elle est toujours là.

Ce sont treize lettres adressées au Vous derrière lequel se dérobe la bien-aimée. L’auteur y embrasse la solitude qui ne se défaît jamais de la condition amoureuse. Une écriture cousue d’or et qui sonne comme une évidence, distinguable de toutes les autres par sa pureté. Au fil de ce monologue, l’âme – entre délivrance et tourment – se voit prodiguer quelques belles étoiles, “rayons de miel fauve” qui ne manquent pas de résonner jusqu’au cœur. C’est, depuis les années 80, ce verbe inimitable qui a permis à Christian Bobin d’acquérir la ferveur de plusieurs générations de lecteurs.

ISBN : 978.2.37792.133.1
  • 30 exemplaires sur Johannot. Une gravure signée de Bénédicte Caillot tirée par l'atelier Leblanc.
    indisponible.
  • Nouvelle édition à 900 exemplaires sur vélin du Creusot en avril 2023.
    15 euros.