André Dhôtel
Les temps perdus
Illustrations de Daniel Nadaud.
Il devait pourtant admettre qu’il se trouvait véritablement à Ormais, debout devant l’église. Tous les détails étaient trop précis pour qu’il pût croire qu’il dormait. Il sortit sa montre de son gousset. Elle marquait une heure. De toute façon, il y avait eu un étrange retour des temps. Il regarda encore vers le village.
André Dhôtel gardera toujours de son enfance dans les Ardennes un souvenir propre à faire d’elles la source de toute poésie. En 1943, Le village pathétique est accepté par Gallimard grâce à l’appui de Jean Paulhan. En 1948 paraît David aux éditions de Minuit. Sa production littéraire prend alors son véritable départ et en 1955, Le pays où l’on arrive jamais lui attire un immense public et le prix Femina. Dhôtel ne cherche rien d’autre comme but à son œuvre que de transmettre le sens de l’énigme et d’un merveilleux librement accepté que l’on retrouve dans les nouvelles qui composent ce volume.
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20 exemplaires sur vergé des Ardennes.
75 euros. -
1000 exemplaires sur vélin ivoire.
23 euros.