Guillaume Apollinaire
Les obus miaulaient
Trois lettres-poèmes de guerre inédites de Guillaume Apollinaire.
Préface de Pierre Caizergues.
Dessins d’Olivier Jung.
Avez-vous vu les Zeppelins
Et sont-ils de bien gros moustiques
Qui troublent les cieux opalins
Pendant vos aubes pathétiques ?
J’espère que l’engin germain
Ne jettera pas de ses bombes
Sur le boulevard Saint-Germain
Où dans un haut nid de Colombes
Il y a cent ans, en décembre 1914 Apollinaire s’engage dans l’armée française et part sur le front de Champagne en avril 1915. Ces lettres-poèmes adressées à son ami André Dupont racontent l’attente de la guerre, étrangement enthousiaste, et les premiers jours sur le front où pointent déjà la crainte des obus, des zeppelins, et la nostalgie des jours passés sous le soleil de Nîmes.
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30 exemplaires sur vergé monégasque.
90 euros. -
500 exemplaires sur vélin ivoire.
16 euros.