Les Mu’allaqât
ou les sept poèmes préislamiques
Préface d’André Miquel.
Traduction et commentaires de Pierre Larcher.
Oui, demain, aujourd’hui, ainsi qu’après-demain,
Sont autant de gages de ce que tu ne sais pas.
Elle te laisse voir, quand tu la surprends, seule
Et qu’elle est à l’abri des yeux des gens haineux,
Les deux bras d’une blanche chamelonne au long col,
A la robe racée, qui n’a jamais porté,
Un sein comme un ciboire, taillé dans l’ivoire, tendre
Et que jamais aucune paume n’a touché
Si ces sept grands poèmes préislamiques sont célèbres, et reconnus comme la source de toute la poésie arabe, il n’existe que peu de traductions intégrales et cohérentes, et elles ne sont pas sans reproche : trop éloignées du texte ou trop universitaires. C’est pourquoi Pierre Larcher, linguiste reconnu, professeur à Aix-en-Provence, a entrepris cette traduction intégrale, annotée et commentée, que son maître André Miquel salue dans sa préface comme un événement : rigoureusement fidèle au texte, et donc au sens, par le recours aux nombreux commentaires qu’en ont fait les poètes arabes au cours des siècles, Larcher a cependant su garder le rythme, les sonorités sauvages de ces chants de nomades.
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800 exemplaires sur vergé ivoire.
indisponible. -
Nouvelle édition en mai 2015
22 euros.