Salah Stétié
Le voyage d’Alep
Illustrations de Jean Capdeville.
Le temps couvrait de son aile d’aigle un visage. La forteresse était comme une femme. Elle en avait la pourpre fameuse. Le cœur en nous, qui est une personne, s’agenouillait.
“Ces pages (…) étaient nées, avant l’année 50, dans l’exaltation d’un premier voyage vers une ville fabuleuse : fabuleuse par l’antiquité, par l’histoire, et par l’admirable lumière, soleil ou lune, posée sur les pierres raffinées ou violentes d’architectures civiles, religieuses ou militaires, constituant l’un des ensembles les plus remarquables qu’il y ait à voir dans cette région de la planète.
Eh bien, soit : que ces quelques pages subissent l’épreuve d’une petite édition amicale. Je les dédie au souvenir d’un temps où cette région du monde n’était pas encore ce terrible nœud insécable, où la rosée matinale savait tomber avec bonté sur les hommes et les choses de l’Orient, où le Paradis perdu ne l’était pas complètement pour un garçon de dix-huit ans qui rêvait les yeux ouverts.”
Adamantins, ces premiers textes de Salah Stétié sont devenus ceux de l’espace et du temps perdus, dont ils mesurent l’empan avec vertige. Dernières traces d’une ville martyre.
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20 exemplaires sur vergé ivoire.
Une peinture.
180 euros. -
Nouvelle édition
600 exemplaires sur vélin.
15 euros.