Enis Batur
Le sarcophage des pleureuses
Illustrations d'Ilhan Berk.
Traduction de Noemi Cingöz.
Avant tout poète et essayiste, mais aussi traducteur et directeur de la meilleure maison d’édition d’Istanbul, Enis Batur, né en 1952, est l’auteur de plus de cinquante livres qui se veulent inclassables, et quelque peu marginaux. Poèmes, fictions brèves dans la lignée de Borges et Kafka, petits traités, “encyclopédie personnelle”, ces textes souvent un peu hermétiques s’intéressent aussi bien aux soufis qu’aux poètes occidentaux, à la calligraphie ottomane qu’à l’art contemporain. Cette curiosité insatiable, qui fait de lui l’une des grandes figures du monde des lettres turc, a sans doute effrayé les éditeurs puisque Le sarcophage des pleureuses est son premier livre publié en France. C’est une suite de dix-huit poèmes très denses, librement inspirés de figures féminines réssuscitées de mosaïques byzantines.
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500 exemplaires sur vergé ivoire.
11 euros.