Charles Fourier
Le réveil d’Épiménide
Préfaces de Constantin Irodotou et René Schérer.
Vous voilà installé dans notre pays. Si vous aimez les plaisirs, les femmes, la bonne chère, les arts et les jouissances de toute espèce vous aurez de quoi vous satisfaire au delà de vos vœux. Une seule chose vous déplaira, ce sera de voir régner des usages contraires à vos opinions et vous serez choqué à chaque instant de nos coutumes. Quoi qu’il en soit, agissez sans gêne. Critiquez-nous sans ménagement et sans crainte de nous blesser. Vous nous donnerez des scènes divertissantes en soutenant les préjugés civilisés dont vous êtes nécessairement imbu puisque vous avez vécu dans Athènes et Paris.
Redécouverte au XXe siècle par Breton puis Barthes, l’érotique de Fourier est d’une actualité plus vive que jamais à l’heure du “mariage gay” et des affrontements sur la sexualité enfantine. Comme le souligne René Schérer (auteur controversé d’Émile perverti) dans sa substantielle préface, ce n’est pas par hasard qu’Épiménide était resté inédit : il prolonge et “aggrave” le Nouveau monde amoureux révélé en 1967 par Simone Debout. Le monde dans lequel se réveille Épiménide est en effet celui d’un total renversement des valeurs, où tous les désirs trouvent leur assouvissement.
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500 exemplaires sur vélin du phalanstère de Fontfroide.
18 euros.
