Virginia Woolf
Le métier
Dessins de Pierre Alechinsky.
Traduction de Dominique Aury.
Il n’y a rien de plus sauvage, de plus libre, de plus irresponsable, de plus impossible à dresser que les mots. Naturellement, on peut les attraper, et les étiqueter, et les placer en ordre alphabétique dans des dictionnaires. Mais les mots ne vivent pas dans les dictionnaires, ils vivent dans l’esprit. Si l’on en voulait la preuve, qu’on se souvienne combien de fois, aux instants d’émotion, on les cherche sans les trouver, quand on en a le plus besoin.
Invitée à disserter sur le métier d’écrivain, sur l’emploi des mots comme outils, comme matière à construire, Virginia Woolf nous convie par ce texte à un voyage à travers le langage, jalonné d’habiles divagations. Étayée de calligraphies de Pierre Alechinsky, nous éditons ce texte dans une traduction de Dominique Aury, soixante-quinze ans après sa première lecture à la BBC le 29 avril 1937.
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500 exemplaires sur vélin Bloomsbury.
14 euros.