Salah Stétié
L’été du grand nuage
Entre nous un silence fait silence
Des ombres s’étant glissées dans nos cœurs
Couleuvres froides dans l’eau très froide de l’été
L’étreinte dans le lit est lumière
Et l’horizon est notre enfant dans le lit
Tout songe et tout est blé ; là-bas, loin,
Le frisson de ta disparition.
A la suite de L’être, ce livre prolonge la plainte du temps qui emporte, qui ne laisse pas. Le poète sait qu’il n’y a nulle raison d’attendre, personne, ni rien, qu’il est certainement trop tard. Il passe, et sa promenade, afflux d’images, de pensées, coud et découd le sens, interroge l’homme dans l’univers, dénonce les faux signes du ciel et les dieux morts. Et notre monde, vu du cosmos ainsi, prend sens, prend chemin vers ailleurs, bien au-delà des mots usuels.
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20 exemplaires numérotés sur papyrus de Baalbek.
69 euros. -
980 exemplaires sur vélin.
20 euros.