2008 ‒ 128 pages ‒ 14 x 22 cm ‒ ISBN 978.2.85194.722.2
Quelque piètre que soit, chers amis, l’estime que j’ai de moi, je ne doute pas que la nouvelle de ma mort vous peine. Je voudrais, sur le point de mettre ma décision à exécution, vous donner quelques solides raisons d’effacer de vos cœurs toute forme de chagrin.
Le territoire esquissé de Japon vu de dos avait un nom et des frontières distinctes. Ceux arpentés ici sont de contours plus flottants, habités d’une sagesse narquoise, parfois d’une hargne vengeresse, aux limites de l’absurde mais toujours fertile. Pour autant la matière de ces trente tableaux est toute littéraire : acuité et causticité sont servis par une langue brillante qui nous plonge avec délectation dans un univers ductile ; tangible parfois.
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570 exemplaires sur vélin ivoire.
22 euros.
Dans la presse...
Dans la presse
Une incessante réflexion guide l’écriture de Christian Doumet, qu’elle soit versifiée ou narrée comme dans ce Feu à volonté - semis de trente petites proses. II y développe dans une écriture proprette des moments circonstanciés, des instants plus ou moins devenus biographiques (plus ou moins tant le mélange vacillant de réalité fictive et de fiction réelle est prégnant), il repique / réinvente des dialogues. C’est avec le grain de la justesse et si discret soit-il que Christian Doumet n’a pas son pareil pour dresser devant celui qui le lit une scène de la vie quotidienne à la profondeur de champ impensable et à l’intellectualisation insoupçonnée. En tous les cas il faut accepter l’intellectualisation permanente comme axe de circulation et comme lieu commun de ce livre, et accepter qu’en homme solitaire «cette question obscure de la communauté» hante si souvent Christian Doumet.
Mathieu Nuss, CCP n°18, octobre 2009.