Léon-Paul Fargue
Charme de Paris
Postface de Laurent de Freitas.
Dessins de l’auteur.
Les marchandes de fleurs sont philosophes et gaies. Elles sont moins sérieuses que leurs collègues des quais. Leurs réparties ont plus de drôlerie. Elles manient avec bonheur la synthèse compliquée des parlers argotiques de Paris, dont elles enchaînent volontiers l’étrange réussite sonore. Elles ont compris beaucoup de choses. Quelques mots de Fargue suffisent à retrouver sa musique qui, pour beaucoup de lecteurs, est celle-même de Paris, l’une de celles du moins qui semblent au parfait unisson de la ville et de ses fantômes.
Charme de Paris, premier volet de ce recueil, est une galerie de portraits urbains des quartiers du «Grand Paris» qui va de l’Opéra au Bois de Boulogne, et qui, centre de tous les regards, pénètre ici un œil d’une vive acuité. Le Temps de Paris de Fargue est un temps mythique de convivialité et de courtoisie partagées. C’est le temps que s’offre la ville de respirer, de vivre son simple présent loin du fracas des grands réseaux (ferroviaires ou téléphoniques) : temps jadis et temps de l’espoir.
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650 exemplaires sur vergé ivoire.
19 euros.