Claude Louis-Combet

Blanc

Frontispice de Roland Sénéca.

Dans ce récit écrit en 1980, le narrateur peuple sa solitude en regardant fixement le mur blanc qui se trouve devant lui. Il se plonge littéralement dans cette blancheur immobile, qui devient pour lui un lieu privilégié de visions, de sensations et de méditation. Dans un “bienheureux oubli de l’histoire” et de l’agitation du monde, le narrateur est prêt à rester des heures, des jours – et finalement des années – devant ce mur, qui lui est une fenêtre à sa manière, ainsi qu’un “miroir intérieur”, lui “renvoyant constamment le reflet de sa propre immobilité, de son indifférence aux choses et aux passions humaines.” Né à Lyon en 1932, Claude Louis-Combet élabore patiemment depuis près de trente ans une œuvre singulière de romancier et d’essayiste qui lui vaut un public encore limité mais fervent.