Édouard Graham
Apollinaire au centre des avant-gardes
dans la bibliothèque Jean Bonna
A partir de 1909 – année de publication de L’enchanteur pourrissant – jusqu’à sa mort en 1918, Guillaume Apollinaire occupe une place centrale au sein des nouveaux courants poétiques et artistiques. Également critique d’art, il campe sur la ligne de front de la peinture moderne dont il promeut les recherches. Certains de ses recueils sont le fruit du dialogue entre le poète et ses amis peintres (Derain, Dufy) : des relations inédites s’y nouent entre le texte et l’image. De cette occurrence de la «modernité», la bibliothèque Jean Bonna conserve des jalons essentiels, éditions originales et dédicaces, qui témoignent du rôle d’Apollinaire au cœur du mouvement. Ce faisceau de signes autographes (envois, mais aussi lettres adressées ou reçues par le poète) témoigne d’autant de rencontres, d’amitiés et parfois d’amours (Sonia et Robert Delaunay, Marie Laurencin, Marcoussis, Metzinger, Picabia). A partir de cet ensemble, Édouard Graham se propose d’esquisser un parcours de l’esthétique d’Apollinaire, et de retracer le rôle essentiel qu’il joua dans la diffusion des courants artistiques et littéraires de son temps. Ce volume, suivant Passages d’encre paru chez Gallimard qui recensait déjà une partie des pièces rares conservées dans la bibliothèque de Jean Bonna, contient de nombreuses reproductions inédites de documents uniques.
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1000 exemplaires sur vélin.
29 euros.