Les cahiers du Schibboleth
Si nous écrivions son histoire
nous écririons un pastiche.
Je veux le faire mourir pour qu’il revive ;
plutôt que de tendre vers l’idéal d’une logique
dont la fin serait une explication satisfaisante.
Ces cahiers émergent en 1983 de la relation entre les artistes Bérénice Constans et Francis Giraudet. Schibboleth – mot hébreu, signe de reconnaissance – sert de mot de passe pour distinguer les amis des ennemis. Ils ne font partie d’aucune chapelle, ne suivant que le désir de se rapprocher de la source créatrice et de son mystère. L’exaltation graphique et poétique y produit une forme habitée : images et textes s’affirment comme deux labyrinthes parallèles avec une entrée commune. Évoluant au fil des numéros, la revue accueille les contributions inédites de divers auteurs et artistes – Pierre Bettencourt, Charles Juliet, Jean-Claude Pirotte, Antoine Volodine… – pour finalement cesser en 1992.
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Les cahiers du Schibboleth n°12
1990 ‒ 96 pages ‒ 17,5 x 23 cm -
Les cahiers du Schibboleth n°13
Égrégore
1991 ‒ 96 pages ‒ 17,5 x 23 cm -
Les cahiers du Schibboleth n°14
1992 ‒ 96 pages ‒ 17,5 x 23 cm -
Les cahiers du Schibboleth n°6
1986 ‒ 81 pages ‒ 15 x 21 cm -
Les cahiers du Schibboleth n°9
1987 ‒ 146 pages ‒ 15 x 21 cm